La violence, c'est lorsque je choisis de ne pas me remettre en question parce que mon système de pensée me ment, il me soutient que le jugement que je porte sur l'autre est juste. Il me fait voir ce que mon Ego souhaite voir; parce que l'Ego "veut obtenir" et parfois même, détruire.
La violence, c'est faire des choix et poser des actes à partir de ce système de pensées que je valide inconsciemment.
Etre installée dans Ahimsa (non-violence), me permet, lorsque je suis en mesure de traduire mon système de pensées ou mes jugements, de découvrir quels besoins ne sont pas nourris en moi.
Si j'observe une personne agir comme elle le fait, selon un espace personnel de jugements, de mon côté, sans la polariser dans "un bien" ou "un mal", je m'ouvre à son espace, dans la volonté de m'impliquer dans une authentique rencontre.
Se relier de coeur à coeur, dans un espace de compréhension de chacun (ce qui ne signifie pas forcément être d'accord). Mais avoir à l'esprit, même si certaines de ses actions ne nourrissent pas mes besoins, que le fait de me relier à elle au niveau de ce qui nous est communs augmentera mes chances de trouver une façon d’être en relation qui soit en accord avec mon être profond.
Si tout le monde commençait par cela, demain, nous vivrons dans un monde plus ouvert, plus accueillant.
Alors, Toi qui lit ce texte, si en ce jour tu t’apprêtes à valider le jugement que tu portes sur autrui, je t’invite à te demander dans quel monde souhaites-tu vivre.
En guise de réflexion, voici pour terminer une phrase de Jack Kornfield : «Toute pratique spirituelle est affaire de relation: relation avec nous-même, relation avec les autres, relation avec les situations de l’existence.»
Satya.
Comments