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Questionnement autour de la vaccination

Voilà ce qu'il se produit lorsqu'un esprit raisonnable cherche à avoir une opinion objective sur la vaccination de masse:

Auteur Philippe de Menten.



Depuis 6 semaines j’ai rencontré des médecins, microbiologiste, expert en qualité vaccin, chercheur. J’ai lu des études scientifiques, j’ai consulté les questions/réponses du site de l’AFMPS belge, j’ai comparé les notices des vaccins covid et des autres vaccins, j’ai consulté le site sciensano et enquiquiné un journaliste avec mes questions. J’ai souhaité comprendre. Il y a une semaine, suite à mon invitation à me faire vacciner, j’ai écrit au médecin qui a signé cette invitation et lui ai posé plusieurs questions. Il devrait me répondre d’ici le le 2 juin pour que je dispose d’une ultime semaine de réflexion avant que l’échéance pour me faire vacciner n’expire.

A ce stade de mon cheminement, je ne souhaite pas me faire vacciner :


- parce que je ne suis statistiquement pas à risque et, qu’en principe, je ne me fais pas vacciner contre d’autres maladies vis à vis desquelles je ne cours pas de risque.


- parce qu’en comparant les notices des vaccins établis (ex : tétanos) et celle d’un vaccin covid (comirnaty) je suis inquiet de constater pour le dernier l’absence de tout avertissement ou précautions autre que : “adressez vous à votre médecin”; médecin dont j’attends encore la réponse.


- parce qu’il existe manifestement des différences entre les 4 vaccins disponibles en Belgique et que je ne comprends pas qu’un médecin me conseille un vaccin au hasard alors qu’il en connaît les différences et devrait me conseiller celui qui me convient le mieux.


- parce qu’il existe des études scientifiques documentées tant en faveur qu’en défaveur d’une vaccination de masse, et qu’en l’absence de conclusions claires je souhaite appliquer le principe de précaution vis à vis de vaccins qui sont encore en phase test. Le fait que du jour au lendemain on retire ou modifie l’administration de tel ou tel vaccin confirme qu’on en étudie encore les effets sur la santé et qu’on ignore les effets à moyen terme.


- parce que les méthodes de communication utilisées me font penser à des publicités pour mes vacances, pas à ma santé, qui, après ma famille, est ce à quoi je tiens le plus. Tenter de convaincre les gens à coup d’affiches et de spots publicitaires me donne le sentiment de ne pas disposer d’arguments scientifiques sérieux. C’est d’abord considérer l’individu comme un consommateur de concert, de restaurant, de voyage avant de le considérer comme un être doué de raison, capable de faire une balance d’intérêts.


- parce que certains experts qui décident de cette stratégie n’ont pas l’indépendance requise et que le gouvernement qui les emploie a ainsi perdu ma confiance.


- parce qu’une seule stratégie contre le virus a été déployée : le confinement puis la vaccination. Les dégâts collatéraux du confinement n’ont toujours pas été inventoriés par le parlement et je crains fort qu’il en aille de même pour la vaccination. Il n’y a pas de responsabilités établies pour les pertes de revenus, la dégradations de la santé mentale, les hôpitaux en déliquescence, nos droits fondamentaux bafoués. Pourquoi y en aurait-il pour de futurs effets à moyen terme sur notre santé? Qui assume la responsabilité ?


- parce qu’en l’absence de véritable débat démocratique sur les avantages et inconvénients de la vaccination de masse par rapport à des immunités naturelle ou croisée, nous découvrions plus tard des dégâts collatéraux, à l’instar de ce qui s’est passé pour le confinement. Cette politique de l’urgence a fait énormément de victimes, elle n’est plus acceptable.


- parce que mon immunité naturelle propose une réponse infiniment plus variée contre le covid que celle d’un vaccin qui n’attaque, lui, qu’une seule protéine. Toute personne qui n’est pas à risque peut développer une immunité naturelle, au contact des autres. C’est selon moi d’autant plus vrai que les personnes à risque sont vaccinées et que nous entrons dans une période où le virus est moins dangereux.


- et puis surtout, parce que cette immunité, conjuguée à celle des vaccins des personnes à risque, offre une défense plus complète à notre société. Elle sera la seule à combattre collectivement un variant résistant aux vaccins et constitue une forme de solidarité pour le futur à laquelle notre jeunesse contribue déjà.

J’éprouve un profond respect pour ceux et celles, qui après s’être renseignés, en âme et conscience prennent leur décision. Je ne juge personne et je suis confiant que je ne serai pas jugé. Si on accepte le principe d’immunité naturelle, il faut réfléchir à l’utilité de l’encourager.


Le doute que je nourris au sujet de la vaccination de masse existe dans les communautés scientifique et médicale qui sont tout aussi profondément divisées sur le sujet que notre société. Un véritable débat permettrait de nuancer les positions, d’établir ce qui est connu et ce qui ne l’est pas. Ce choix évacuerait les réponses univoques des réseaux sociaux qui, en renforçant nos croyances, empêchent tout consensus et détruisent notre pays.


Un débat, médiatique d’abord, politique ensuite, devrait nous présenter les risques et opportunités d’une vaccination de masse. Il doit être contradictoire, intelligible et ouvert, ceux qui le mèneront devront afficher plus qu’une neutralité de façade.

Je pense que l’absence de transparence sape durablement les fondations de notre démocratie en éloignant davantage nos concitoyens de son cœur : celui de l’intelligence collective. C’est pour cette raison principale que je vous partage ce qui n’est qu’une opinion. Elle n’a pas pour but de vous convaincre, elle invite chacun à se forger son intime conviction.


J'ai publié entièrement cette lettre de Philippe car je partage tout à fait ce point de vue.


Satya.

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