Ces dernières semaines, j'ai du silence en pagaille à vous offrir.
Les idées se sont arrêtées, les concepts sont digérés, rien à apprendre, rien à lire, rien à dire et aucune demande ne veut s'exprimer par la parole. Seul le regard et le corps entier parlent. Et cela me suffit.
L'environnement devra se satisfaire un temps de mon silence et de ma retenue. 🤣
Avez-vous remarqué? Ce qui sépare les humains entre eux, ce sont les mots. Un mot de trop, une incompréhension, une friction : les mots produisent les maux.
Ainsi la relation peut commencer sur un langage corporel et finir par un mot, un mot de trop !
Pourquoi parler alors que le silence peut habiller si bien l'espace? Pourquoi s'agiter lorsque nous sommes heureux ? Peut-être bien que nous habillons la réalité avec des mots parce qu'on a peur de la voir toute nue.
Apprendre à contempler.
Ne rien dire de superflu.
Rester dans le silence.
Mais pas n’importe quel silence !
Je sais ce que vous pensez ! Il y a les silences lourds, les silences où l'on s'étouffe de non-dits et de dénis. Il existe aussi les silences qui cachent l'absence et le vide, mais aussi les silences lorsque nous n'osons pas. Ces silences, s'ils surviennent, nécessitent action de notre part.
Aujourd'hui, je vous parle d'une autre expérience. J'aimerais vous plonger dans la profondeur des silences joyeux, des silences légers, des silences entre humains, avec des signes et des messages dans les yeux remplis d'étoiles... Un silence aux courbes féminines comme de la tendresse à profusion. Un silence dense, la danse d'un silence....
Le silence qui ouvre à l'émerveillement sans cesse renouvelé, à la contemplation et aux fou-rires. Oui, cette qualité de silence là.
Le silence répare,
Le silence ressource,
Le silence résorbe tout.
Remercions la vie de nous envoyer des êtres silencieux, intériorisés, mesurés.
Remercions la Terre-mère pour le bruissement des arbres et le chant délicieux des oiseaux. Remercions le ciel pour sa vastitude et son enseignement.
Les amoureux n’aiment rien tant que le silence. C’est quand ils ne disent rien qu’ils s’entendent le mieux. « On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter. »
Satya.
Et par là, donner du repos à l'insatiable mental.